13 mai 2013

LE PRIX DU POLAR HISTORIQUE 2013

Elisez le meilleur polar historique parmi la sélection du Salon du Livre !

Clôture des votes, le 18 mai (contact : Médiathèque Prosper Mérimée 05 49 91 78 09)

Organisé en partenariat avec les médiathèques de Montmorillon, Civaux, Lussac-les-Châteaux et Lhommaizé, ce prix, dont le jury est composé des lecteurs des quatre médiathèques, est doté de 500 euros. Il récompensera un polar avec une trame historique.

Les ouvrages en lice cette année sont :

Les ouvrages en lice :


De sang et d’or (JC Lattès) de Michèle Barrière
Quelques années ont passé depuis la rencontre de Quentin avec Léonard de Vinci (Le Sang de l’hermine). Le vieux peintre est mort, privant le jeune homme d’une amitié précieuse – et de ses judicieux conseils pour éblouir le roi ! Mais la cour de François Ier ne manque pas d’occupations. Nous sommes en 1520, et les fougueux rois de France et d’Angleterre s’apprêtent à signer un traité de paix au camp du Drap d’or. Pour Quentin, qui caresse l’espoir de se voir confier l’aménagement du futur Chambord, c’est l’occasion rêvée de briller.
Pourtant, dans le climat tendu qui règne entre Français et Anglais, un rien mettrait le feu aux poudres. Mais qui s’acharne à faire disparaître les victuailles côté français ? Quel jeu joue Henri VIII, qui reçoit la visite de Charles Quint juste avant sa rencontre avec François ? Qui, enfin, commandite ces meurtres étranges qui menacent la paix promise ? Sous ses airs pacifistes, l’entourage du roi d’Angleterre soulève de plus en plus d’interrogations. Notamment son conseiller, Thomas More. Car au fil des découvertes macabres, plus aucun doute n’est possible : c’est bien son Utopie qui guide la main assassine.

Michelangelo et le banquet des damnés (Fayard) de Didier Convard
Milan, 1508. Un matin d'avril, la tête d'un architecte récemment installé en ville est retrouvée dans le baptistère de Saint-Ambroise.
Chargé d'enquêter sur cette affaire, le prévôt Vittore, pourtant connu dans toute l'Italie pour sa brillante intelligence, est bien en peine d'en démêler les fils. Ce célibataire endurci est-il à ce point troublé par la ravissante veuve de la victime, qui en sait sans doute plus qu'elle n'en dit ? 
Rien dans ce meurtre n'est ordinaire. Ni l'attitude de l'évêque de Milan, qui semble redouter le pire des cataclysmes, ni l'arrivée subite du célèbre Michelangelo, qui a dû pour cela abandonner la fresque qu'il est en train de peindre à Rome, dans la chapelle de Sixte. Mais le plus troublant demeure ce plat d'argent où reposait la tête tranchée, et sur lequel sont grossièrement gravés ces trois mots : VENIT IUSTITIAE SOL - Le Soleil de Justice a brillé. 

Le Murmure de l’ogre (Seuil) de Valentin Musso
Nice, 1922. Deux prostituées sont assassinées, le crâne rasé et le corps recouvert d'étranges symboles. Bientôt, ce sont des enfants qui disparaissent et qui sont retrouvés égorgés aux quatre coins de la ville dans une mise en scène macabre. Louis Forestier, un commissaire des brigades mobiles créées par Clemenceau, se lance sur les traces de celui que les journaux ont surnommé "l'Ogre". Il est épaulé par Frédéric Berthellon, un spécialiste des pathologies mentales de l'hôpital Sainte-Anne venu exprès de Paris, et par Raphaël Mathesson, un richissime érudit, aviateur à ses heures perdues.
Très vite, ils découvrent que le tueur observe un rituel inspiré de récits de l'Antiquité sur la descente des mortels dans le monde des Enfers. L'affaire prend une dimension nouvelle quand le fils d'un millionnaire américain est enlevé par le tueur. Le compte à rebours commence: des ruelles miséreuses du vieux Nice aux luxueuses villas des hivernants, chaque indice est interprété pour tenter de saisir les motivations de l'Ogre, et de remonter sa piste.


La double vie de la mouche (In Octavo) de Nicole Voilhes
Marie de Beaudry est une « mouche » de la police parisienne sous le règle de Louis XIV. Dans "La Mouche et le Masque de fer", elle a enquêté pour résoudre l’énigme du mystérieux prisonnier au Masque de Fer. Dans "La double vie de la Mouche ": Sollicitée de reprendre du service par le marquis d’Argenson, elle va faire connaissance avec un univers dont les dames de la noblesse ne savent pas grand-chose : celui de la prostitution parisienne. En cette fin du 17e siècle, tant sur la rive droite de la Seine que sur la gauche, les « filles perdues » sont légion car grande est la misère du peuple. Cependant, l’aventureuse mouche comprend vite que ce n’est pas le principal souci du Lieutenant général de police : il subodore que les maisons de plaisir du Marais sont propices aux complots et que la marquise de Beaudry , en fine mouche qu’elle est, découvrira ce qui se trame contre le pouvoir en place. Car, et c’est un honneur que Marie ne peut refuser, Louis XIV a besoin de son concours pour déjouer les pièges que des félons fomentent non pas contre sa personne mais pour anéantir certains de ses conseillers qui pourraient bien être de sexe féminin. Outre que cette nouvelle enquête renseignera la mouche sur des pratiques dont les religieuses en charge de son éducation ne l’ont pas instruite, elle va lui permettre de vivre à nouveau des aventures palpitantes.


Les damnés de Ceallach (Yoran Embanner) de David le Yoauang
Alors qu'une terrible tempête se prépare, un homme hanté par la disparition mystérieuse de son père revient sur l'île où il est né pour tenter d'élucider les circonstances exactes du drame survenu 12 ans plus tôt. Que s'est-il réellement passé sur l'île de Ceallach dans la taverne O'brien ce funeste soir de Novembre 1788 ? Quel sombre secret unit les derniers habitants de cet îlot rocheux inhospitalier perdu dans la mer d'Irlande au milieu des brumes et des pluies ? A travers l'histoire du clan Macnamara et la disparition du vieux Tomas, ce récit nous fait revivre la tentative de soulèvement des "Irlandais unis" de 1798 et le destin tragique de Théobald Wolfe Tone, père du nationalisme irlandais qui, ainsi que plusieurs dizaines de milliers de patriotes, sacrifia sa vie pour la liberté de l'Irlande. L'attitude héroïque et exemplaire de ces hommes fit naître un courant irréversible en faveur de l'indépendance totale, qui allait être relayé par d'autres partisans par la suite, jusqu'à l'établissement définitif de la république d'Irlande.

Adieu la vie, adieu l’amour (Kyklos) de Michel Wyn.
Mathieu de Chaudenac est un jeune aristocrate que tout prépare à une vie de hobereau dans son Périgord natal et, en 1914, à un engagement aveugle d’officier patriote.
Confronté aux mutins lors de circonstances particulièrement dramatiques, un choix cornélien va s’imposer à lui.
Va-t-il accepter de dire au revoir à la vie ? À l’amour de la femme qu’il aime ?
Avec la puissance d’évocation qui le caractérise, Michel Wyn nous plonge dans les tranchées, la peur au ventre, la mort toujours présente. Abolissant les frontières dressées entre les hommes,
Adieu la vie, adieu l’amour amorce les profonds changements engendrés par la Grande Guerre, dont l’Europe sortira à jamais transformée.